Michel Laloue / Estelle Mouzin
5 mars 2003 / 5 mars 2023 : 20 Ans De Récidive

5 mars 2023, un triste anniversaire. Il y a 20 ans, Michel Laloue écopait de trois ans de prison dont deux ferme dans l'affaire Estelle Mouzin.

Vous ne connaissez certainement pas cet individu. Pourtant, c'est ce psychotique dangereux (experts) qui a pris trois ans de prison dont deux ferme le 5 mars 2003 pour avoir fait croire aux parents d'Estelle Mouzin (assassinée à 9 ans par Michel Fourniret), qu'il l'avait enlevée et "enterrée sous une route nationale". Depuis 20 ans, il récidive chaque jour, depuis 20 ans il a été condamné 11 fois, ressort et recommence, sans être inquiété par les forces de l'ordre le plus souvent. Il fait pourtant actuellement l'objet d'une enquête de la police d'Avignon (officiellement). En 2003, un flic marseillais le soupçonnait même d'être un serial killer itinérant impliqué dans d'autres affaires de disparition d'enfants et femmes, dans Le Figaro.


Chaque jour sur l'appli Bigolive (qui permet des vidéos en direct), Michel Laloue, alias "eparcyl" le plus souvent, menace de mort, parfois avec arme, incite au meurtre, diffame, injurie, hurle, passe des appels malveillants pour faire du tort à ses victimes en usurpant l'identité d'une foule de personnes. Le tout sur des appli comme Bigolive, Tik Tok et autres arènes modernes pour les tordus du clash permanent. Il est aussi adepte du swatting, acte prévu par l'article 322-14 du Code pénal et consistant à envoyer les services de secours, police, pompiers, SAMU chez ses victimes, pour des raisons fallacieuses, afin de provoquer des drames.

Ca fait quatre ans environ qu'il s'en prend à moi, et à nombre d'autres personnes, sans que la police, la gendarmerie, la justice n'interviennent, malgré des tonnes de plaintes. Jusqu'au 29 mars 2023, date à laquelle mes plaintes et mes multiples alertes au Parquet d'Avignon ont déclenché sa convocation au TGI d'Avignon le 29 janvier 2024, pour être jugé pour "menaces de mort réitérées" à mon encontre, et je l'espère, swatting et autres qualifications pénales.

Et surtout, ni les forces de l'ordre ni la justice ne semblent juger nécessaire de l'interpeller sur-le-champ, sachant le danger de mort imminent qu'il représente et son casier chargé. Un mystère que les nombreux internautes qui tentent désespérément de le faire enfermer expliquent le plus souvent par une éventuelle "protection" de ce psychotique en liberté. Quelle protection ? Aucune idée.

Puisque les journalistes, forces de l'ordre, magistrats contactés ne semblent pas prendre la mesure de la gravité de la situation, à nouveau, rappelons la carrière criminelle de Michel Laloue, "l'homme qui n'était pas un problème".

Michel Laloue est né le 12 août 1959 à Besançon (Doubs), il a 63 ans. Sa première condamnation remonte à 1984. Depuis 40 ans, donc, il récidive, dont en 2003, il y 20 ans, dans le cadre de l'affaire Estelle Mouzin. C'est de cet individu qu'on parle, et que la police laisse en liberté, malgré récidives quotidinnes. 

En 2003, il était le corbeau ayant fait croire à sa mère qu'il était son ravisseur, ce qui n'était pas le cas. Il a été condamné à deux ans de prison ferme pour ces faits. Michel Laloue a été également condamné, entre autres, et au moins entre 2003 et 2019, pour harcèlement, cyberharcèlement, appels malveillants, menaces de mort avec arme, violences avec menace ou usage d'une arme et autres pacotilles. Sa dernière condamnation pénale (trois ans de prison dont deux ferme), remonte au 20 septembre 2019. Il est toujours actif et en récidive, chaque jour, en grande partie sur les réseaux sociaux et appli de diffusion en live (notamment Bigolive), où il se fait appeler le plus souvent "Eparcyl".

Le méfait le plus tristement marquant de Michel Laloue reste l'appel malveillant dans le cadre de l'affaire Estelle Mouzin, enlevée et assassinée par Michel Fourniret, pédocriminel notoire. Cet appel est passé trois jours après la disparition d'Estelle (9 ans), sur le chemin de retour de son école, le 9 janvier 2003, et constitue la première piste sérieuse dans cette affaire, selon le commissaire Bloch. 

Le 12 janvier 2003, vers 8h40, alors que les forces de l'ordre sont en ébullition à la recherche de l'enfant disparue, Michel Laloue laisse un message sur le répondeur de l'école de Conches, où était scolarisée Estelle, message enregistré simultanément sur le répondeur de sa mère. Laloue déclare être le ravisseur d'Estelle Mouzin ("Nous l'avons enlevée"), qu'elle est vivante et que lui et son ou ses complices vont la remettre dans le TGV pour Paris. La police remonte l'appel, qui a été émis depuis une cabine téléphonique à Avignon. L'équipe du commissaire Jean-Marc Bloch, Directeur de la PJ de Versailles, fouille tous les trains Avignon / Paris, en vain - l'homme est un désaxé mental.

Le 7 février 2003, après un long travail d'enquête, Michel Laloue est interpellé à Cavaillon (Vaucluse). Qualifié de "dangereux mythomane" par le Commissaire Bloch, l'individu écope de trois ans de prison dont deux ferme suite au procès du 5 mars 2003 au TGI d'Avignon, où il réside à cette époque - extrait du jugement ci-dessous. Jean-Marc Bloch, désormais à la retraite, est également le co-présentateur de l'émission Non Elucidé (France Télévision, RMC).

Affaire Estelle Mouzin

Il est difficile de détailler précisément tous les méfaits de Michel Laloue mais il est établi que son casier judiciaire comporte 25 condamnations et qu'il est en état de récidive depuis 1984, sa première condamnation à ma connaissance. Il est condamné pour des faits souvent similaires, et la plupart du temps avec une expertise médico-légale indiquant de graves problèmes mentaux - un expert-psychiatre auprès des tribunaux l'ayant examiné dans le cadre d'un procès précise que Michel Laloue souffre "d'aménagements psychotiques de la personnalité", le déclare "dangereux au sens criminologique" et suite à son interpellation par la police et sa comparution immédiate devant un juge, celui-ci ordonne sa mise en détention, arguant d'un "risque de passage à l'acte" (menaces de mort avec arme). 

Hormis les faits de harcèlement, swatting, menaces de mort réitérées, appels malveillants, récurrents depuis l'affaire Estelle Mouzin, Michel Laloue est reconnu coupable d'avoir "gazé" des enfants algériens avec une bombe lacrymogène lors de leur célébration de la victoire de l'équipe de football d'Algérie en Coupe d'Afrique des Nations en juillet 2019 (mention dans le jugement du TGI d'Avignon du 20 septembre 2019) ; il a également uriné sur un exemplaire du Coran, en direct sur l'appli Périscope et subtilisé les cendres de sa mère défunte pour les répandre dans un fleuve, faits confirmés par sa nièce Gaëlle Laloue

Autres Infractions et Délits

Menaces Sur des Cibistes - 2008

En mars 2008, 5 après l'affaire Mouzin, le casier judiciaire de Laloue compte déjà 14 condamnations. 

Le 11 mars 2008, Laloue est convoqué au Tribunal correctionnel pour avoir menacé et injurié des cibistes d'une association de Saint-Martin-de-Crau (Bouches-du-Rhône) sur les ondes, avec le pseudonyme "L'alouette". Il est absent à l'audience.

Le Vice-Procureur requiert une peine de prison de 14 mois ferme dont 6 avec sursis et une amende de 2000€ au bénéfice de la victime. Michel Laloue fait appel et est condamné à 8 mois ferme, une amende de 35€ et 2000€ de dommages et intérêts pour sa victime. 

Après la cibi, dans les années 2010, Michel Laloue se rabat sur le réseau social vidéo Youtube, où il crée une quinzaine de chaînes, lui servant à harceler des internautes, ciblés par exemple pour leur couleur de peau ou leur religion. Il enchaîne les attaques racistes, islamophobes et antisémites. Selon ses dires sur une vidéo, il prétend avoir reçu plus de 400 convocations de la police d'Avignon, documents à l'appui sur une diffusion vidéo (à 2'39), et n'avoir répondu à aucune.

Diffamation et Cyberharcèlement sur Youtube - Années 2010

Pneus Crevés au Tribunal et à l'Hôtel de Police - 2016

Le 8 mars 2016, Michel Laloue est placé en garde à vue pour avoir jeté des clous de tapissier, les 25 et 26 février 2016, devant les trois sorties véhicules du TGI d'Avignon, devant l'Hôtel de police et devant une antenne du Conseil départemental du Vaucluse. Résultat : plus de 20 pneus crevés, dont une bonne partie sur des véhicules de fonctionnaires. Se sachant recherché, Laloue se présente au commissariat, qui ensuite retrouvé son vélo en perquisitionnant son domicile, 25 rue de la grande monnaie à Avignon. Il explique aux policiers avoir agi pour se venger de sa condamnation à un an de prison par le TGI d'Avignon le 1er. février 2016... Et d'une autre condamnation pour des faits similaires... Le lendemain 2 février 2016. 

Le 9 mars 2016, le TGI d'Avignon le condamne donc de nouveau, pour la troisième fois en 5 semaines, à un an de prison dont 6 mois avec sursis, avec mandat de dépôt (incarcération immédiate), le psychiatre l'ayant examiné le qualifiant de "dangereux au sens criminologique". il écope également d'une mise à l'épreuve de deux ans, d'une obligation de soins et d'une obligation d'indemniser les victimes. 

Menaces, Cyberharcèlement, Swatting sur Périscope - 2018

Périscope était une appli pour smartphones de diffusion en streaming (avec rediffusions possibles), avec laquelle n'importe qui pouvait diffuser en direct, avec son et vidéo et n'importe qui pouvait être spectateur. Elle a été utilisée aussi bien par des particuliers anonymes que par des personnalités publiques, François Hollande, Président de la République, compris. Cette appli fut le théâtre de nombre de drames diffusés en direct (violences diverses, agressions, suicides, diffamation, etc). Plusieurs morts sont liées à cette appli, fermée finalement par son propriétaire, Twitter, en mars 2021. 

Sur Périscope, Michel Laloue, toujours récidiviste et à la recherche de nouveaux médias pour ses exactions, crée plusieurs comptes et récidive en diffusant chaque jour des heures et des heures de live, dont une grande partie consacrée à insulter, menacer, notamment de mort, avec armes (hachette, fusil-harpon...), diffamer, dénoncer calomnieusement, passer des appels malveillants en direct et se rendre coupable de swatting (procédé consistant pour le coupable à envoyer la police ou les secours chez sa victime sur des prétextes fallacieux - "X va se suicider", "X est armé jusqu'aux dents", etc, le tout visant à créer des drames. Aux USA au moins, cette pratique délictueuse a généré plusieurs fois des morts, notamment dans l'affaire Tyler Barriss. En france, le swatting est puni de deux ans de prison ferme (Code pénal, article 322-14). Laloue a également pour habitude faire des centaines de kilomètres sur son scooter pour aller menacer des internautes chez eux. 

En 2018, Michel Laloue est en conflit avec nombre d'internautes et entre autres, Keneff Leauva, fils de l'actrice Firmine Richard - qui sera lui-même arrêté plus tard, accusé de meurtre sur un internaute de Périscope, à Pantin, puis condamné à 19 ans de réclusion pour meurtre. Laloue diffuse en direct dans une vidéo une scène dans laquelle il tranche violemment une pastèque avec une hachette en expliquant à ses cibles annoncées, dont Keneff, que la pastèque représente leur tête et qu'il va passer à l'acte. 

Comme il en a l'habitude, Laloue fait le chemin entre Avignon et la région lyonnaise sur son scooter 50 cm3, armé de sa hache, comme promis. Il est interpellé par la police dans sa chambre d'hôtel, qui est perquisitionnée, hache saisie. 

Le 13 septembre 2018, Michel Laloue écope de 4 mois de prison ferme pour menaces de mort avec arme et est incarcéré à la prison de Lyon-Corbas, où il avait déjà purgé une autre peine, dans une autre affaire. 

Menaces, Cyberharcèlement, Swatting sur Périscope - 2019

En été 2019, Michel Laloue est déjà sorti de prison et en récidive

Pourtant, et malgré les multiples appels au secours, alertes, plaintes déposées par ses victimes, l'activité délictueuse de Michel Laloue sur Périscope s'intensifie, sans que Périscope, ni la police, ni la gendarmerie, ni la justice ne réagissent radicalement. Ses victimes sont innombrables et excédées. Parmi elles, on compte Jean-Sébastien Ney ("Spartiate" sur Périscope), Maëva Le Guyader ("Amoreva" sur Périscope), son père René Le Guyader et moi.

Les 14 et 25 juillet 2019, les gendarmes d'Argenton-sur-Creuse (Indre) refusent à deux reprises de prendre ma plainte contre Laloue (cyberharcèlement, menaces de mort, appels malveillants à la mairie de mon domicile, swatting à répétition, preuves à l'appui), violant ainsi l'article 15-3 du Code de procédure pénale. Un des  gendarmes a un comportement insultant avec moi. La police d'Avignon reste sourde également aux appels directs des internautes. Fin juillet, Jean-Sébastien Ney, dont le père est policier municipal, se rend au commissariat d'Avignon et met en demeure la police d'aller interpeller Michel Laloue à son domicile, sous peine qu'il s'occupe lui-même du problème. En effet, quelques heures avant, Michel Laloue s'était présenté devant chez M. Ney, père de famille, sur son scooter, en diffusant son action menaçante sur Périscope en direct. 

Les policiers s'exécutent et interpellent Laloue à son domicile, avec perquisition. Il est présenté au juge du TGI d'Avignon en comparution immédiate. "Au regard du fort risque de réitération", selon le juge, Laloue est incarcéré immédiatement, dans l'attente de son jugement le 29 août 2019. L'audience est à nouveau reportée au 20 septembre 2019. 

C'est ce jour-là que Michel Laloue, en état de récidive, est à nouveau condamné, à trois ans de prison dont deux ferme cette fois, et entre autres, obligation de soins, interdiction de contacter ses victimes, trois ans de mise à l'épreuve et 1500€ de dommages et intérêts pour deux des victimes parties civiles. 

Les faits reprochés sont, entre autres, du cyberharcèlement répété, des menaces de mort matérialisées par écrit, image ou autre objet en récidive, des violences avec usage ou menace d'une arme. 

Récidive Quotidienne et Polémique sur L'immobilisme des Forces de Police - Depuis 2021

En janvier 2021, après avoir purgé 18 mois sur 24 de prison ferme, Michel Laloue est libéré avec six mois d'anticipation, malgré son diagnostic de dangerosité et son internement en UMD (Unité pour Malades Difficiles) à l'hôpital psychiatrique de Montfavet, proche de la prison du Pontet (Vaucluse). Il est théoriquement sous contrôle judiciaire et médical, en sursis pendant 18 mois (jusqu'au 20 septembre 2024 - date théorique de fin de la peine de prison + 5 ans). 

Pourtant, dès le jour de sa sortie de prison, Laloue se remet en position de récidive quotidienne sur les réseaux sociaux, notamment, Périscope étant fermé, sur les appli de diffusion en direct Bigolive, Tik Tok, Youtube, sur les réseaux sociaux Twitter, Instagram, Facebook. Il a créé des dizaines de comptes partout, le plus souvent à base des mots-clés "eparcyl", "electrolyse", "loup", etc, ou en usurpant l'identité de ses propres victimes. 

Tout ça malgré une mobilisation massive de ses victimes et des spectateurs de ses exactions en ligne, malgré nombre de plaintes déposées, notamment par "Amar23degrés", "TeckSoTalk", moi-même, Evelyne, la propre soeur de Michel Laloue, Gaëlle Laloue, sa nièce, malgré les multiples alertes lancées auprès du SPIP d'Avignon (service de contrôle judiciaire), de la police d'Avignon, d'autres commissariats et gendarmeries, de journalistes spécialisés, du Parquet, d'associations de victimes. 

Le 9 août 2021, après un périple d'environ 700 km sur son scooter, d'Avignon (Vaucluse) à Gargilesse-Dampierre (Indre), où je réside, Laloue, devant plusieurs témoins, vient me menacer jusque chez moi en me réclamant de retirer mes articles de blog dénonçant ses méfaits, sous peine de me voir "affiché" sauvagement dans toute la région avec des propos diffamatoires et insultants. Ce qu'il fait pendant 24 heures, sans être inquiiété par la gendarmerie d'Eguzon (Indre), qui a pourtant été avertie par la mairesse de Gargilesse, premier magistrat de la ville, ayant pris Laloue en flagrant délit, celui-ci assénant un bras d'honneur à un adjoint au maire. En violation de l'article 54 du Code de procédure pénale, la gendarmerie n'interpelle pas Michel Laloue en flagrance, sans explication. 

En février 2022, Laloue ayant menacé un internaute se rendant à une audience au tribunal de Béziers (Hérault), il est interpellé par la police de la ville et placé en garde à vue. Le plaignant (pseudo "psynet") ne fournissant pas les éléments de preuve, Laloue est relâché par le Procureur un jour plus tard, sans que les policiers ne perquisitionnent son scooter, dont les sacoches, selon les internautes habitués, contenaient la fameuse hachette dont il ne se séparerait jamais et à cause de laquelle il a déjà été condamné. 

Au cours d'un appel que je passe le 6 juillet 2022 au commissariat d'Avignon et en ligne sur Soundcloud, la standardiste du commissariat confirme qu'elle est submergée d'appels alertant sur le danger Laloue depuis quatre ans mais qu'elle n'y peut rien et refuse de me passer un policier. A cette époque pourtant, la police a déjà été chargée d'une enquête sur Michel Laloue par la Procureure d'Avignon (demande faite le 10 juin 2022 suite à ma première plainte).

Le nombre d'actes de swatting (Code pénal 322-14) de la part de Michel Laloue contre moi s'élève à 8 en 5 ans environ, sans compter ses autres victimes. Le 3 novembre 2022, Michel Laloue prend contact avec un autre repris de justice, Jean-Claude Chiquet, qui m'a volé ma voiture par abus de confiance et agressé (enquête en cours par la Section de recherche de la gendarmerie de La Châtre (PJ)). Laloue envoie un complice de Chiquet (qui habite dans mon département) chez moi en pleine nuit pour prendre, après violation de domicile, des photos de ma voiture et diffuser la plaque d'immatriculation publiquement. Laloue passe également des appels malveillants au garage Patraud, près de chez moi, qui lui fournit, lui aussi, des informations privées sur moi. Laloue va même jusqu'à appeler la gendarmerie d'Eguzon (Indre) qui a pris ma première plainte contre lui, en portant à nouveau des accusations calomnieuses au sujet la conformité de mes papiers de voiture. L'appel, comme tout ce qu'il fait, est enregistré par Laloue lui-même et récupéré par "Amar23degres", autre plaignant.

Ce dernier, chauffeur routier, est une des principales victimes de Laloue depuis des mois, notamment par des appels diffamatoires auprès de son employeur visant à lui faire perdre son emploi. 

En janvier 2022, on compte environ une dizaine de plaintes au pénal contre Michel Laloue, dont celles de "Amar23degres" (2), moi (3), "TeckSoTalk" (1). Les plaintes sont bien enregistrées et transférées au Parquet d'Avignon (avec force preuves en vidéo et captures d'écran) et restent sans réaction du Parquet d'Avignon, jusqu'au 29 mars 2023. A cette date, et après avoir discuté avec une substitut de la Procureure d'Avignon au téléphone, cette dernière édite une convocation au TGI d'Avignon mettant en cause Michel Laloue pour menaces de mort réitérées à mon encontre (Jérôme Vigliano). Je reçois de mon côté un avis à victime.

Depuis, malgré flagrant délit possible en direct sur l'appli Bigolive, Michel Laloue continue de produire et diffuser en direct tous les jours des heures de "lives", enchaînant toute la journée un nombre incalculable d'infractions et délits (Code pénal, Loi sur la presse de 1881, Code de la route, Code civil, etc), sans être inquiété par les autorités compétentes.

Le 21 juin, il contacte La Nouvelle République, quotidien régional pour lequel je fais des piges en tant que correspondant local et me diffame. Dans les jours qui suivent, il appelle la mairie de Gargilesse-Dampierre (Indre), où je réside, pour dire que je vais me présenter au Conseil municipal du 26 juin 2023 à 14h30, "armé d'une bombe lacrymogène et d'un couteau" (source : secrétaire de mairie). Puis il appelle la gendarmerie d'Eguzon-Chantôme en racontant les mêmes sornettes. Plusieurs personnes, moi compris, appelons mairie et gendarmerie pour rétablir la vérité.

Toujours en juin 2023, Michel Laloue s'en prend à nouveau à Amar, autre victiime et plaignant. Celui-ci devant rentrer d'Algérie suite à ses vacances, Laloue contacte les douanes de Marseille en leur racontant qu'Amar va rentrer avec de la drogue et qu'il faut l'alpaguer. Même topo, tout le monde contacte la douane, moi au téléphone et par mail et nous rétablissons la vérité.

Le 1er. juillet 2023, Laloue exhibe mon extrait de naissance complet, que la mairie de Creil (où je suis né) lui a semble-t-il gentiment fourni sur sa bonne mine. Celle-ci lui a même envoyé mon acte de naissance à mon nom (Jérôme Vigliano) mais à son adresse à lui (25 rue de la grande monnaie - 84000 Avignon) - bravo également au facteur, donc. Il exhibe mon extrait de naissance sur son live Bigo toute la journée obsessionnellement, insulte mon père, usurpe l'identité de ma mère sur son profil de diffuseur Bigo. J'alerte la police municpale de Creil, la gendarmerie de Châteauroux, et je discute un quart d'heure au téléphone avec un magistrat du Parquet d'Avignon, qui me demande de lui faire parvenir par mail une relation des faits du jour et les pièces justificatives liées. Ce que je fais le jour même.

Pour répondre à une question revenant souvent chez les gens qui ne conniassent ni l'affaire ni l'individu ("Mais pourquoi s'en prend-il à vous ?") : au bout de plusieurs mois, en 2019, j'ai appris par des spectateurs de l'appli Périscope qu'il me hacèlerait depuis le jour (2018) où j'ai bloqué l'accès de Michel Laloue à mes lives Périscope quand il m'a proposé de trafiquer monc ompteur électrique. C'est la seule raison avancée par Laloue pour sa folie furieuse.

Michel Laloue est-il protégé ?

Devant la gravité des faits, leur répétition quotidienne au grand jour, la dangerosité de Laloue, les alertes innombrables, les preuves à disposition directement en ligne et le casier chargé du repris de justice, et face à au quasi-immobilisme des forces de l'ordre, une grande partie des internautes est convaincue que Michel Laloue bénéficierait d'une protection par la police. Par exemple parce qu'il serait un indic, ce qui semble assez improbable. 

Une autre explication plus rationnelle serait, malgré la grosseur du dossier, l'engorgement du Tribunal d'Avignon et la priorisation des affaires selon le niveau de gravité attribué par le Parquet. Par exemple s'il y a danger de mort imminent, ce qui semble bien pourtant être le cas, selon les jugements contre Michel Laloue, ses expertises médicales inquiétantes et ses propres propos publics quotidiens. 

On peut aussi se demander s'il ne serait pas simplement protégé à tout petit niveau, par quelqu'un qui a un pouvoir, quel qu'il soit, et qui a décidé pour des raisons qui lui appartiennent, de freiner le dossier en justice.

Michel Laloue est-il un serial killer itinérant ?

Ce n'est pas moi qui pose la question mais un certain nombre d'internautes enquêtant de leur côté et visitant les forums criminels en ligne.

Mais surtout, c'est un flic marseillais qui exposait cette théorie glaçante en 2003, juste après son interpellation et sa condamnation dans l'affaire Estelle Mouzin (pédocriminalité).

Ce flic était interrogé par le Figaro, dont les propos ont été repris en 2003 par le journal belge La dernière heure devenu la DH.

Ce flic, qui se passionnait pour les affaires de serial killers (tueurs en série) prétendait, après l'interpellation de Laloue, qu'aucune enquête poussée n'avait été faite au sujet de Laloue, le corbeau de l'affaire, ses collègues le traitant "comme un vulgaire corbeau harcelant les gens dans le malheur" - et pas dans l'optique de démasquer un éventuel tueur. Il prétend que la police n'aurait "effectué aucun test ADN" sur Laloue ni "étudié son profil" psychologique, qui selon lui présentait un "caractère violent et organisé", caractéristique de "la plus redoutable des familles de tueurs", toujours selon ce flic marseillais. Ils auraient aussi omis de relever que Laloue travaillait dans le bâtiment (il est électricien, a ou a eu un numéro de SIRET mais travaille au noir selon ses propres affirmations), ce qui lui aurait permis de traverser la France.

Précisément ce que fait Michel Laloue aujourd'hui et depuis des années.

Ce flic allait plus loin, en 2003, il soupçonnait Michel Laloue d'être impliqué dans plusieurs affaire criminelles de disparition : 

- l'affaire Elodie Kulik, à Péronne en 2002 (Willy Bardon ayant depuis été condamné pour ces faits mais clamant toujours 20 ans plus tard son innocence), 

- l'affaire des disparues de la gare de Perpignan (1995 / 2001), trois meurtres ayant été résolus depuis, pas la disparition, 

- l'affaire Marion Wagon, dix ans, disparue en 1996 à Agen en rentrant de l'école - cette affaire étant toujours un cold case (cas non élucidé). 


La dernière heure précisait bien entendu que le flic marseillais n'avait aucune preuve malgré tout - pour l'instant. 

En rappelant que même quand une personne est condamnée dans une affaire, ça ne veut pa forcément dire qu'elle a agi seul. Et que la justice a prouvé qu'elle pouvait aussi condamner des innocents.

La question que je me pose moi est : pourquoi Michel Laloue n'est-il pas interpellé en flagrance et catapulté en prison après comparution immédiate devant un juge ?

Ecrit et publié le 2 juillet 2023. Cette page pourra être mise à jour en temps réel, puisque Laloue continue chaque jour.


NB : je ne balance pas tout ça sur internet pour le plaisir. Je me contente de faire ce que les forces de l'ordre semblent refuser de faire : défendre ma vie.