J'arrive en août 2004 à MFM Radio. En décembre 2005 sont organisées les élections de délégués du personnel. Pour information, un délégué du personnel sert dans une entreprise à représenter le personnel et à défendre ses intérêts auprès de la direction.
J'ai de très bonnes relations avec Annabelle Vilmont, journaliste, avec qui je travaille parfois directement à l'antenne.
Le 30 novembre 2005, celle-ci fait parvenir à la totalité du personnel - sauf moi - un mail dans lequel, d'une part, elle fait campagne pour les élections (ce qui est interdit par le Code du travail) et d'autre part elle porte des accusations voilées envers un autre candidat à ces élections, sans le nommer. Sachant que je suis candidat et que je suis le seul à ne pas être destinataire de ce mail... J'appends par des collègues l'existence de ce mail plusieurs jours plus tard et une salariée de la DRH de MFM me le transfère.
Voir ci-dessous.
Annabelle Vilmont - MFM Radio / BFMTV
L'Antenne Parano-Bolique de la Direction
Bien entendu, Annabelle, lorsqu'elle parle de conflits animés, ne précise pas l'état d'angoisse dans lequel je me trouvais lorsque j'appelais le délégué du personnel pour trouver de l'aide, désemparé face au harcèlement continu de celui qui se trouvait être... l'ami personnel d'Annabelle, Olivier Leroux, coordinateur d'antenne.
Elle restera persuadée, sans avoir jamais tenté d'en discuter avec moi directement, comme toute personne saine d'esprit, que j'avais fomenté une espèce de complot contre elle, afin qu'elle perde les élections : en me présentant sous étiquette d'un syndicat professionnel, afin de lui faire barrage au premier tour.
Le fait est que je ne savais même pas qu'elle se présentait à ces élections. A ma connaissance, j'étais le seul candidat. Je supposais simplement que Christian "Flamiat" Malfait, délégué sortant, se représenterait. Je n'ai annoncé ma candidature qu'au programmateur (avec qui je discutais pas mal en général et qui m'a lancé sur le sujet) et à la DRH (puisqu'elle prenait les candidatures).
Le fait est également qu'Annabelle n'a pas eu besoin d'un prétendu complot de ma part... pour perdre les élections. Elle a pu se présenter au second tour et être battue. Puis battue une deuxième fois 4 ans plus tard aux élections suivantes.
Pendant 5 années nous n'avons plus échangé un seul mot. J'ai attendu qu'elle sorte de son délire mais ça n'est jamais arrivé. Cet événement m'a beaucoup blessé et déstabilisé et j'ai du travailler aux côtés de cette journaliste en sachant qu'elle écoutait aux portes, qu'elle avait des tendances paranoïaques et qu'elle aimait les relations hypocrites.
De son côté, la direction générale n'a jamais pris de sanction contre Annabelle Vilmont, ni pour la violation du Code du travail, ni pour la violation de ma vie privée ni pour les propos diffamatoires.
Par contre, cette direction a bien eu l'énergie de contester mon élection comme délégué du personnel - puisque j'ai été élu. Contestation sur un motif tout à fait fantaisiste, de l'aveu même de Géraldine Béguin, DG, longtemps plus tard.
Tellement fantaisiste que le Tribunal d'Instance du 8e arrondissement de Paris a condamné la société MFM / LV and Co à payer plusieurs centaines d'euros à la suite de cette plainte.
En 2014, après toutes ces... Enquêtes de fond sur ma vie personnelle, Annabelle Vilmont est devenue reporter sur BFMTV. Sûrement pour enquêter sur des complots.
Plainte en cours contre elle pour atteinte à la vie privée auprès du Procureur de la république pour et diffamation auprès du Doyen des juges d'instruction de Paris.
Le 5 décembre 2005, Annabelle Vilmont remet le couvert, par mail groupé à tout le personnel. Dans ce même mail, elle déclare sans complexe :
- écouter mes conversations téléphoniques ou mes échanges verbaux (bien entendu... bien "malgré elle" !)
- parle de "conflits animés" en ce qui me concerne
- prétend que j'avais parlé des élections de délégués avec elle alors que je n'avais parlé de ma candidature qu'à deux personnes dans la radio et certainement pas à Annabelle
- prétend de manière paranoïaque que je me serais présenté aux élections sous étiquette d'un syndicat afin de lui faire barrage au premier tour (tour réservé aux candidats avec étiquette, j'étais le seul dans ce cas sur trois candidats).
Ci-dessous.
Le 2 décembre 2005, j'envoie une réponse groupée à tout le personnel, pour me défendre des accusations portées par Annabelle Vilmont.
Ci-dessous.